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10 lignes à la fois : laboratoire d'écriture
5 novembre 2007

Course poursuite

Un texte très librement inspiré de l'univers que je dévoloppe dans mon roman "Spectres" :

Urul courait à en perdre haleine à travers les bois. Ses longues jambes foulaient les herbes et les fougères avec énergie et ses pieds le guidaient avec précision. Les zébrures ocres et rouges qui parsemaient son torse et ses bras exprimaient sa peur et sa colère. Son poursuivant s'approchait. Malgré le martellement de son coeur et sa respiration haletante, il entendait nettement le grondement du moteur se faire plus fort. Plus menaçant. Plus proche. Urul n'osait pas jeter un coup derrière lui. Cela lui ferait perdre du temps.

Soudain, il déboucha dans une clairière. Vite, bifurquer. Ou il allait se faire tuer à distance, comme ceux de son clan il y avait quelques minutes à peine. Urul apprenait vite à connaître les armes des Monstres. Il coupa à droite vers un chemin qu'il connaissait bien. Bientôt, il arriverait à un bosquet ou les siens avec aménagé des caches dans les arbres. L'engin du Monstre qui le poursuivait pouvait se faufiler entre les arbres, cracher la mort, filer plus vite que lui, mais pas grimper aux arbres. Quand au monstre... Urul ne savait pas ce qu'il valait.

Zam ! Urul vit une lumière jaillir d'un fourré et sentit ses jambes se dérober sous lui. Il glissa sur 20 mètres avant de s'aplatir sur le flanc. Levant la tête, il eut la vision d'horreur d'un Monstre muni d'un de ces bâtons cracheurs de mort qui avaient décimé sa famille. Le monstre ricana et un rayon de lumière terrassa Urul.

_ Tu l'as eu, s'exclama Jack en descendant de son air-moto. Sacré chasse !

_ Ouais, répliqua Tom. Géniale ! C'est rare ceux qui s'enfuient. Les autres restent toujours sur place en faisant leurs gestes bizarres. Quels animaux débiles...

Les deux humains chargèrent la dépouille de l'animal sur la moto, rangèrent les lasers dans les râteliers, s'assirent confortablement et firent rugir la machine.

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Commentaires
C
Ben, j'en suis grosso modo à 10 %. Alors fin du roman à prévoir pour 2008 / 2009 !<br /> mais j'ai envie d'écrire d'autres mini - histoires tirées du roman.
M
..c'est chouette!<br /> Enfin, l'histoire est horrible, bien sur, mais ça donne envie de lire la suite! Il est fini quand, ce roman?
J
Ah... l'Homme... ce parasite qui se demandait il n'y a pas si longtemps si un noir était un être humain, puis si une femme était l'égal de l'homme, et qui se demande encore aujourd'hui si un animal peut ressentir la douleur si on expérimente des trucs sur lui dans un labo.<br /> <br /> Parasite : inutile, qui ne sert à rien. Biologiquement, qui se nourrit d'un autre... je me sens l'âme de faire un post prochainement sur la nature humaine...<br /> <br /> C'était encore un plaisir de te lire. @ bientôt
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