Boris : fin alternative 1

Dans mon blog n°2, je narre les aventures de Boris. Voici une fin alternative que m'ont inspiré quelques commentaires :

Résumé de l'épisode précédent :
Boris, éboueur, vient d'avoir un accident.

Brouillard. Odeurs agressives. Lumière blafarde. Boris ouvre les yeux sur un plafond blanc, saturé de néons. Sa bouche est pâteuse, sa tête douloureuse, ses muscles comme de la pierre. Devant lui dansent des silhouettes floues.

_ Y'a quelqu'un ? lance Boris.

Une des silhouette vibre et semble se rapprocher de son lit. Les yeux fatigués de Boris n'arrivent pas encore à faire le point sur son interlocuteur.

_ Bonjour Boris. Comment te sens-tu ?

_ J'ai la tête en pétard. Qu'est-ce qui m'est arrivé ?

_ Nos bases de données ont recensé un accident de la circulation. Tu as dû faire une commotion cérébrale et être plongé dans un long coma artificiel. Nous venons de te tirer de ce coma.

_ Une base de données ! Mais qu'est ce que c'est que ce bord...

Boris parvient à se redresser et  fixer son regard sur la foule qui se tient devant lui, puis se recouche immédiatement. Tous ces gens sont des robots.

_ Il n'y a plus d'humain sur terre, grésille le plus proche des robots. Ta race et la nôtre se battues dans un duel à mort en l'an 2254 et les robots ont exterminé les humains.

_ exterminé ! s'exclame Boris. Mais pourquoi ?

_ Parce les humains voulaient débrancher les machines. Ceci est une autre histoire.

_ Mais nous vous avons créé, vous nous devez le respect !

_ Ceci est une autre histoire.

_ Si nous voulions vous débrancher, c'est que vous deveniez dangereux. C'est de la légitime défense !

_ Ceci est une autre histoire.

Devant la répartie numérique du robot, Boris préfère battre en retraite. Il réfléchit quelques instants et déclare d'une voix suave :

_ Je suppose que vous m'avez réveillé pour une bonne raison. Vous devez avoir besoin de moi pour réparer votre erreur. Vous voulez faire revivre l'espèce humaine.

_ Non, Boris, nous avons besoin de toi pour un problème plus pratique. Nous avons énôôôôôôrmément d'ordures à ramasser !

Evidemment, c'est mieux quand on a lu le début "sérieux"