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10 lignes à la fois : laboratoire d'écriture
28 février 2008

Ce matin-là de Catherine Garry

Suite de la critique des nouvelles tirées du Phenix Web Hors série spécial nouvelles n° 7 (critique qui n'engage que moi)

Ce matin-là de Catherine Garry


La première phrase d'une histoire c'est important. Et le temps qu'on emploie va donner le la pour tout le reste du récit. Ici, ça comment par du plus que parfait. Pour continue illico sur de l'imparfait. Ben, moi, ça me choque, surtout que ça ne se justifie pas du tout.

C'est un texte riche en dialogues, pauvre en descriptions. Du coup, il faut rentrer dans le style d'écriture qui est très... ouvragé.

Exemple de dialogues (même de monologues ) : « Quelle heure est-il donc ? » ou « Je ne suis guère en avance »

Difficile de faire plus lourd.

Une fois qu'on s'est fait au déballage excessif de formules, on suit agréablement l'histoire, qui est celle d'une fille qui meurt alors qu'elle devait se marier. Il y a un changement de point vue plutôt intéressant, une idée classique qui tend à donner du temps au morts pour quitter leur monde (Merci Marc Levi)

La chute est un peu molle (Au moins, on ne se fait pas mal) et difficile à saisir au début. A la deuxième lecture, on comprend que ce n'est pas une chute, juste des points de suspension.

Au final, Ce matin-là se lit vite...et s'oublie vite.


NB : notons que la nouvelle est classée dans la catégorie Science-fiction alors qu'elle appartient manifestement au fantastique.

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