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10 lignes à la fois : laboratoire d'écriture
14 mai 2008

Rencontre du septième type 1/2

Un texte en 2 parties (car un peu long) écrit pour ce blog d'atelier d'écriture (donc je suis en partie gestionnaire, maintenant). Le sujet était de moi :

Vous relaterez la rencontre entre deux personnalités provenant d'univers totalement différents, qu'elles soient réelles ou fictives, vivantes ou non. Des exemples : Mickey invite la reine d'Angleterre à boire le thé ou Rambo fait la queue à la banque en compagnie de Vercingétorix.

D'un geste impérieux, Gengis Khan fit stopper son armée. La manoeuvre fut longue et laborieuse, l'ordre se répercutant de corne de brune en corne de brume du début de la cohorte jusqu'à sa queue. Finalement, la longue file d'hommes en armures rouge sang cessa son avancée et attendit patiemment les ordres du chef.

Lui aussi attendait. Juché sur son cheval, les sens en alerte. Il n'avait rien vu, ni entendu de suspect. Il avait senti. Son instinct lui susurrait que quelque chose n'était pas normal, et il avait pris pour habitude de suivre son instinct. Le vent soufflait dans ses cheveux gras s'étendant sur ses épaules. Un vent froid des steppes, chargé de souffre. Un vent desséchant, rude, fuyant et... bavard. Ce vent lui murmurait quelque chose, lui envoyait les échos d'une troupe traçant vers le Nord. Une toute petite unité, organisée, armée, discrète. Gengis Khan ne connaissait pas le mot commando mais entrevoyait le danger de la situation.

Il devait prendre la troupe à son propre piège et agir seul. Il leva une main gantée de noir et intima l'ordre à sa suite d'attendre son retour. Frappant du talon, il fonça plein Nord, tête baissée. Toutes les cinq minutes, il faisait une halte et humait l'air, sentant le danger qui devenait plus réel.

Une heure passa avant qu'il n'arrive en vue de la minuscule escouade qu'il avait pressentie : Une poignée d'homme de très petite taille, marchant les uns derrière les autre. Des nains ! Jamais il n'en avait vu d'aussi près et surtout en si grande quantité. Leur opiniâtreté au combat était légendaire. A leur main, des objets tranchants, tous munis d'une allonge. Ça ne ressemblait à aucune arme de sa connaissance et ça lui semblait redoutable.

Suite et fin demain...

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